Josep Borell : "Poutine bénéficie de la bienveillance de Trump"

Dans une semaine marquée par l’Assemblée générale de l’ONU à New York, Josep Borrell, l’ancien Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères s’exprime sur les dossiers géopolitiques brûlants dont certains divisent toujours les Européens. "Cette année, le discours du président Trump, ça a été vraiment ahurissant. Trump cassant toute la vaisselle, c’est historique… J'ai raté quelque chose, vraiment". Ironique, Josep Borrell, qui participait encore l’an dernier à l’Assemblée générale de l’ONU, ne cache pas sa stupéfaction. Mais l’ancien chef de la diplomatie européenne jusqu’en 2024, ancien ministre des Affaires étrangères de Pedro Sanchez et aujourd’hui président du think tank CIDOB, est aussi un fervent défenseur de la cause palestinienne. Pour lui, la décision française de reconnaître le futur État palestinien est positive mais bien trop tardive. "La France, il y a 30 ans qu'elle hésite."  Pourtant cette question divise toujours les Européens. Si 157 des 193 États du monde reconnaissent l’État palestinien, ils ne sont que 16 pays sur 27 dans l’Union européenne (UE). Un constat qui indigne Josep Borrell alors que "le Canada, la France, le Royaume-Uni, l'Australie, le Portugal, l'Espagne - il y a quelques mois déjà - ont rejoint le mouvement, l’opposition de certains pays comme l'Allemagne, l'Italie ou la Hongrie fragmentent l’UE" 

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