Le premier sommet depuis huit ans entre l’Espagne et le Maroc devait se tenir mercredi et jeudi, après l’acceptation par Madrid de la politique marocaine au Sahara occidental. « L’Espagne est sortie d’une certaine ambiguïté, visant à ne froisser ni Alger ni Rabat, qui n’était plus tenable étant donné l’offensive du Maroc pour la reconnaissance de sa souveraineté sur le Sahara occidental », estime Moussa Bourekba, chercheur principal au Centre des affaires internationales de Barcelone. « Le Maroc a clairement indiqué que c’est lui qui mène la danse et marque le rythme de la réconciliation – ajoute M. Bourekba – A présent, l’enjeu pour Pedro Sanchez est de montrer que les paris très risqués et maintes fois critiqués qu’il a pris ces derniers mois valaient la peine.»
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